Alexandre Stopnicki a fondé sa première startup en 1994. Depuis, il est devenu un expert du monde du marketing digital et un entrepreneur aguerri. Il est impliqué depuis plus de 10 ans au MBA MCI. Nous l’avons rencontré pour en savoir plus sur ce qu’est la e-pedagogie et sur ces futurs projets de startup. Il est notre « Frappé » du mois de juillet !

 

1- Bonjour Alexandre ! Pourrais-tu te présenter en 3 mots ?

Startup

Startup

J’ai crée ma première startup en 1994, avant d’en créer d’autres dans les années suivantes. J’ai aussi été Business Angel et investisseur. C’est un univers qui m’anime car je pense que sans startup, il n’y a pas d’internet. C’est depuis le début de ma carrière une conviction forte et le temps semble me donner raison. C’est à dire qu’à chaque fois qu’il existe une nouvelle idée dans le monde du digital, cette dernière émerge presque toujours dans une startup qui peut devenir un géant tel que Facebook ou Uber.

E-pédagogie

E-pédagogie

Après avoir travaillé dans le monde du numérique et des startups pendant quelques années, j’ai eu envie de partager mes savoirs, mes valeurs, des idées ou encore des compétences. C’est comme ça que je me suis lancé dans l’enseignement. La e-pédagogie est un ensemble de techniques pédagogiques et de technologies qui permettent un apprentissage plus efficace pour les étudiants et simplifié pour les professeurs. L’objectif est de développer grâce à cela des compétences pratiques qui vont rendre les étudiants rapidement opérationnels.

MBA MCI & marketing digital

MBA MCI & marketing digital

Je suis directeur pédagogique du MBA MCI depuis 3 ans et participe à ce programme depuis plus de 10 ans. Ce programme a pour objectif de former des étudiants et des professionnels aux métiers du e-business et du e-marketing. Nous sommes dans ce cadre la, 1er du classement eduniversal 2017 des masters en digital.

Comment est-tu arrivé dans le domaine de la e-pedagogie ?

J’ai d’abord créé une régie publicitaire qui s’appelait Numeriland en 1994. Nous étions la régie de Canal+, Skyrock, Le Journal du Net… J’ai vendu cette entreprise en 2005 et j’ai été par la suite amené à partager mon expérience de startupper et mon expertise en publicité digitale auprès d’étudiants. Cette expérience m’a tout de suite plu, j’ai trouvé une forte adhésion, curiosité et intérêt de la part des étudiants. Je suis ainsi resté dans cet univers de la formation.

Quelles sont tes 2 obsessions en ce moment ?

Je suis en ce moment passionné par l’univers des chatbots. Leur champ d’application est très étendu. On peut créer des conversations, ou des modes d’emploi interactifs mais aussi de la réponse client ou encore des visites virtuelles assistées par chatbot. Je ressens la même sensation que lorsque j’ai lancé ma première startup et que je présentais tout ce que l’on pouvait faire à partir d’internet.

« Améliorer l’interactivité entre le langage naturel et le chatbot »

Ma deuxième obsession tourne autour du monde de la musique. Depuis des années, j’ai des amis musiciens qui ne s’en sortent pas et n’arrivent pas à vivre de leur passion. C’est pourquoi je travaille sur un projet d’application qui va permettre aux musiciens encore inconnus d’être engagés pour des prestations artistiques par des particuliers. C’est un système d’uberisation du monde artistique !

Peux-tu nous parler de ton projet Bot moi le QI ?

J’ai remarqué que les étudiants, il y a quelques années, étaient plus autonomes et avaient des bases plus solides pour apprendre et pour s’entrainer que ceux d’aujourd’hui. Il faut maintenant mieux les accompagner.

C’est grâce à cette observation que nous avons créé un bot d’apprentissage : « Bot moi le QI ». Avec ce programme, l’objectif est de mieux enseigner. Prenons l’exemple d’un sportif de haut niveau. Un champion olympique ne peut réussir sans un entraineur 24h sur 24. De la même manière, ce chatbot est un coach qui va aider l’étudiant à apprendre quand il le veut et comme il le veut.

Le bot va poser des questions à l’apprenant sous forme de QCM afin de voir s’il a bien compris le cours. Il pourra aussi donner des flux RSS auquel l’étudiant pourra s’abonner. Ce bot est un moyen d’automatiser les tâches les plus répétitives, motiver les étudiants pour qu’ils apprennent mieux.

Peux-tu nous donner un exemple de conversation avec ce bot ?

Bot moi le QI est capable de comprendre le langage naturel et peut répondre à un ensemble de question très variées. Quel est le nom du président de Google ? Combien de fois Google a t-il levé des fonds et combien ? Mais aussi : quelles sont toutes les startups françaises de la FinTech ? Le bot pourra même proposer à l’étudiant le livre portant sur le sujet cherché à acheter sur Amazon.

De plus, ce système de bot peut intéresser les ressources humaines des entreprises. En effet, un RH ne peut pas mesurer l’engagement réel d’un étudiant pendant son cursus. Des étudiants d’une même école auront le même diplôme sans que l’on sache lesquels ont étés les plus impliqués. Le bot (avec l’accord de l’étudiant) pourra enregistrer tout le travail et les recherches effectuées et prouvera auprès des recruteurs le degré d’engagement de l’étudiant.

Les étudiant peuvent-ils utiliser le bot une fois leur formation terminée ?

Bien sûr ! Nous formons des personnes au marketing digital. C’est un domaine qui évolue rapidement, et nous assurons via le bot une formation continue même après le diplôme. Cela fait partie du programme « Back to School » développé pour le MBA MCI.

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