Née en 2014, Neovision propose ses services en intelligence artificielle pour permettre à des sociétés de toute taille de créer de nouvelles technologies. Collaborant avec des entreprises de multiples secteurs, la startup grenobloise a accompagné déjà plus d’une centaine de projets IA d’une très grande diversité.

Néophyte de l’intelligence artificielle ou entrepreneur chevronnée dans le domaine du Deep Learning ? Simple curiosité sur la valorisation d’une base de données ou bien projet d’IA prototypé nécessitant une mise en production ? Neovision répond aux besoins de tout type d’entreprise souhaitant intégrer l’intelligence artificielle pour créer des applications de Computer Vision. Spécialiste en Machine Learning et Deep Learning, la startup co-fondée en 2014 par Lucas Nacsa, Sabine Notheisen et Pierre Arquier, aide ses clients à choisir les bonnes solutions technologiques puis les met en œuvre par ses prestations d’ingénierie logicielle. Ayant collaboré déjà avec plus d’une centaine de partenaires venant de secteurs très variés, Neovision propose de mettre l’intelligence artificielle, « à la portée de tous ».

 

Neovision recrute chaque année de nouveaux talents en intelligence artificielle. Une trentaine de personnes travaillent aujourd’hui pour la startup grenobloise.

Grande diversité de clients et large palette de projets

Basé à Grenoble, Neovision s’engage sur des projets d’une diversité remarquable. Des applications web pour identifier une bouteille de vin via une photo de son étiquette, une solution pour classifier les déchets d’une société de tri, un système de détection de personnes en images infrarouge… Le champs d’action de l’entreprise est sans limite. « La partie technologique est la même quelque soit le secteur d’activité, explique le CEO Lucas Nacsa. Pour s’adapter à la partie métier, on a besoin de bien échanger avec les clients pour comprendre leur univers et les spécificités liés à leurs données. Eux ont besoin de bien comprendre l’IA, et nous de bien comprendre leur marché ».

La start-up a bâti des offres spécifiques pour s’adapter aux différents niveaux de maturité des projets clients. Certains ont déjà une grande expérience de l’Intelligence artificielle quand d’autres font appel à Neovision sans avoir trop de connaissances ni de stratégies définies.

« Ce sont des clients qui ont des données à leur disposition. Ils sentent qu’ils peuvent en faire quelque chose mais ne savent pas exactement comment faire, explique le CEO. Nous, on vient analyser la société et ses données pour faire émerger les projets IA les plus pertinents ». La compréhension des particularités de l’entreprise, de son marché et les phases initiales de brainstorming pour concevoir les solutions s’avèrent alors déterminantes. Dans cette optique, Neovision s’appuie aussi sur Tadaviz« un outil data maison, qu’on utilise tout le temps » pour reprendre les termes du CEO, qui permet d’analyser en profondeur et de qualifier les jeux de données de ses clients.

Illustration de la technologie de détection et comptage de personnes en infrarouge pour Lynred.

« Le travail peut prendre quelques mois ou plusieurs années, en fonction de l’ambition du projet » précise Lucas Nacsa. Il prend pour exemple l’application développée avec le Street Art Festival Grenoble-Alpes. Celle-ci permettait de cartographier les différentes œuvres présentées de manière donner une dimension numérique à l’évènement et améliorer l’expérience des festivaliers. « Ce projet intégrait une fonctionnalité de reconnaissance d’œuvre d’art. A partir d’une photo de l’œuvre, l’application était capable de compiler toutes les informations liées à celle-ci et proposait un parcours pour affiner la découverte et naviguer dans le festival. L’objectif de l’application était simple et on a pu le mettre en place en trois mois » illustre Lucas Nacsa.

Dans d’autres cas, l’accompagnement peut s’étaler sur plusieurs années, notamment pour des projets d’envergure, comme celui réalisé avec Michelin Business Aviation. « On a travaillé avec Michelin sur l’identification des dommages sur les pneus d’avion, précise le co-fondateur. Grâce à cette technologie, le technicien peut automatiquement caractériser le dommage du pneu pour savoir s’il est possible ou non de le rechaper ». Neovision a du analysé une grande quantité de données pour développer une IA capable de classifier les dommages, en intégrant des algorithmes de Deep Learning appliqués à l’analyse d’image.

Lors de sa collaboration avec Michelin Business Aviation, Neovision a mis au point une techologie permettant d’automatiser l’identification des dommages sur les pneus d’avions.

Des briques technologiques pour une IA clefs en main

En parallèle de ses prestations d’accompagnement, Neovision propose également des technologies IA sur-mesure et directement prêtes à l’emploi. « Nous proposons trois briques, précise Lucas Nacsa. Une technologie de reconnaissance d’images, qui ouvre un vaste champ d’applications. On a aussi de la lecture de caractère, qui permet d’extraire et lire les caractères textuels d’une image. Et une troisième autour de la caractérisation d’activité humaine, pour compter ou détecter des personnes par exemple, avec des applications dans le domaine du véhicule autonome ».

Pour développer ces technologies, Neovision réalise une veille constante des dernières avancées en IA et investit sur des sujets porteurs en recherche et développement. « Ce travail nous permet de faire le pont entre la recherche académique et les besoins de nos clients » précise Lucas Nacsa. 

La technologie OCR (lecture optique de caractère) permet de lire et extraire l’information textuelle présente sur une image de manière autotmatisée. Elle est capable par exemple d’identifier ici les numéros gravés au laser sur les peaux d’animaux dans les tanneries du Centre Technique du Cuir (CTC).

Recruter les talents de l’IA, poursuivre la croissance

Neovision embauche aujourd’hui une trentaine de personnes. Une équipe d’ingénieurs et docteurs en IA, une équipe support marketing-commerce et une chargée de la gestion de projets. « On va continuer de recruter des talents en intelligence artificielle. On a la chance d’avoir à Grenoble un bon bassin de docteurs en IA, mais on regarde aussi à l’étranger. Nos équipes intègrent aujourd’hui des talents venant d’Italie, de Suisse ou du Maroc » détaille le CEO. 

Le partenariat avec HPE devrait permettre d’accélérer encore le rythme de croissance, en permettant à Neovision d’élargir son spectre de clients. « Une des raisons pour lesquelles on a rejoint HPE, c’est d’atteindre d’autres marchés en proposant une offre commune, révèle Lucas Nacsa. C’est très intéressant d’avoir cette perspective et de faire du co-selling sur certains comptes clefs de HPE ». Ayant accompagné plus d’une centaine de projets depuis 2014, multipliant les partenariats pédagogiques, scientifiques et industriels, la startup grenobloise poursuit son ascension pour s’affirmer comme un premier de cordée des services en intelligence artificielle.

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