Emmanuelle Duez : “La génération Y est un symptôme de la remise en cause des entreprises”
La jeune génération est très exigeante vis-à-vis de l’entreprise, dont elle attend qu’elle soit un lieu d’accomplissement. En définitive, il n’y a pas de rejet de l’entreprise en tant que telle, plutôt une difficulté à entrer dans l’entreprise traditionnelle en raison de la collision des modèles et des modes de pensées. Mais cette jeunesse est une chance pour l’entreprise. Elle porte en elle les clés de la transformation. C’est elle qui parviendra à faire avancer les choses.
Ces trois points soulevés par Emmanuelle représentent à eux seuls les piliers du développement des méthodes de recrutement de la jeune génération française de 2017. Cette jeune génération est d’ailleurs, dès sa première expérience professionnelle, confrontée à un premier questionnement de taille : “Comment se sentir en symbiose dans une entreprise formée par des modèles vieillissants ?”
La difficulté rencontrée pour trouver un stage/alternance correspondant à sa formation restant tout de même en tête des problèmes des étudiants en 2017 ! D’où cette forme d’exigence naissante, du simple “Quelles seront les débouchés ?”, “Comment allez-vous me faire monter en compétences ?” pour finalement arriver au : “Mais à moi, qu’est-ce que ça m’apporte ?”
De l’autre côté, les entreprises ont tenté de suivre en multipliant les efforts de marque employeur en 2016 pour “séduire” cette génération des moins de 25 ans et les convaincre ainsi que l’environnement proposé leur conviendra parfaitement dans leur quête d’épanouissement professionnel. On retrouve ainsi depuis peu, de nombreuses nouvelles méthodes de recrutement , dont voici quelques exemples :
- l’inbound recruiting, ayant pour principe de séduire un visiteur lambda pour le transformer en candidat grâce à la force de la marque employeur puis en ambassadeur de la marque à travers différents événements.
- La vidéo immersive “@ work” façon Tiller Systems pour en règle général dévoiler une équipe soudée travaillant dans une ambiance “dynamique”, “moderne”, “jeune”.
- La gamification des processus de recrutement pour briser la glace du recrutement froid et poussiéreux qui est ancré dans nos préjugés.
Pour autant, les startups continuent naturellement d’attirer les étudiants sans nécessairement dépenser de gros budgets ou sans innovation RH. Pour quelle raison ? Simplement, car le modèle startup a en 2017 la meilleure affinité avec les étudiants. Un écosystème plus libre, avec plus de marge de manœuvre, plus de créativité, plus d’opérationnel, plus de responsabilités, en fait un peu de plus de tout : car c’est aussi plus d’échecs, plus de déception, plus de fatigue.
Mais après tout, pendant leurs formations les étudiants recherchent l’apprentissage et même si le mode startup peut être sévère pour l’homme il reste un vecteur inégalable pour monter en compétences.
Au-delà de l’environnement de travail et des efforts pour attirer les futurs collaborateurs, une des pierres angulaire reste l’expérience candidat qui permet de transformer un intérêt en une candidature. Cette dernière est d’ailleurs un des axes les plus délaissés de l’évolution RH actuelle. Notamment, car la plupart des grandes entreprises n’ont pas encore adopté de stratégie de recrutement mobile, perdant ainsi une partie des candidats souhaitant candidater sur leurs smartphones dès la lecture de l’offre. Facteur d’autant plus important pour la génération des moins de 25 ans.
Ayant pris conscience de ces différentes problématiques autour des étudiants, lorsque nous l’étions nous même il y a encore 1 ans, nous avons décidé d’adresser le problème. En proposant une solution permettant aux étudiants de candidater en un seul clic aux annonces pertinentes pour leurs évolutions professionnelles tout en respectant leurs affinités sociales grâce à un algorithme « homemade ». Le tout dans une simple application mobile.
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Franck Magnan
Co-Fondateur de Bonanza